Donc j'avance dans le travail en pleine pâte, faire une toile en atelier comme si on était dehors, sur site, est toujours un bon exercice, il ne faut pas se rater, ressentir la même impression, la même sensation de la lumière, là est la difficulté. Je ne garantis pas que tout est aussi exact que sur une photo, ce qui serait d'ailleurs stupide.
Derniers rehauts, donc dernières touches plus épaisses, toujours au couteau. Que ce soit peint à la brosse ou au couteau le résultat optique, tel que je pratique, est pratiquement identique. En extérieur je préfère le couteau, plus rapide et moins contraignant, donc pour cette toile de confinement exécutée en atelier j'ai fait pareil de façon à retrouver mes habitudes et mes sensations.
Je vais laisser tout ça tranquille et en fin de semaine je verrai si je dois rectifier des tonalités en glacis dans le demi frais, ceci m'est facile car j'additionne toujours mes couleurs à l'huile d'une certaine charge (minime) de copal et de résine tendre, ainsi la couleur ne forme pas de pellicule au séchage et évite tous les risques d'embus.
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