jeudi 16 janvier 2025

 

Mais il faut rester prudent, les critiques d'art sont toujours à l'affût, comme lors des premières expositions Impressionnistes en 1874.

Je vois très bien ce commentaire : " L'œuvre d'art nous donne à percevoir une représentation déformée de la réalité et dès lors, elle ne peut pas éduquer notre conscience : nous ne pouvons nous appuyer sur l'art pour avoir une conscience claire et objective des choses. Toutefois, percevoir, ce n'est pas seulement prendre conscience, c'est aussi sentir. "

 




Oui, ce n'est pas faux non plus, et même, c'est tout à fait exact, et c'est là que ça devient intéressant, et c'est là que le peintre qui réfléchit, justement, intervient !

Et d'ailleurs, l'artiste peintre n'est pas un éducateur, il n'est qu'un intermédiaire, un passeur comme disent les gens d'art, le paysage observé ne lui appartient pas d'avantage que la toile terminée dès le jour où elle est exposée !

 

Plus avant, c'est là que le spectateur (observateur amateur, dans le sens, qui aime), intervient, c'est lui finalement qui reçoit toutes les informations de la perception, de l'émotion traduite par le peintre, donc c'est à lui de faire le choix de ce qu'il veut voir, et le mauvais critique n'a plus rien à dire puisque, justement, le perceptionnisme le dépasse.

 

Donc, le "Perceptionnisme" bien compris, bien étudié, bien appliqué, a une nouvelle carte à jouer dans l'art actuel, je ne dis pas "art contemporain" pour éviter toutes confusions.

 


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