Afin de conclure cette compilation de morceaux choisis consacrée à l'impressionnisme à Lisieux, je vais évoquer une exposition d'art qui avait eut le courage de s'organiser en pleine période de Covid 19.
Corinne Lecourt, conseillère municipal de Lisieux, pense investir l'espace extraordinaire de l'ancienne église Saint-Jacques, un lieu superbe, hélas totalement à l'abandon selon l'habitude locale. Il fallait débarrasser cet endroit aux volumes importants de tout le fatras et des cochonneries laissés en vrac par les services techniques de la ville. Donc prendre à zéro une manifestation consacrée à la peinture artistique, ce qui n'est pas une préoccupation normale dans Lisieux.
Comme je devais être l'invité d'honneur, avec une quarantaine d'œuvres, je me suis chargé de trouver aussi d'autres peintres dans mes relations, situation délicate face à l'obstruction radicale des autres peintres constitués en sociétés sectaires.
Installation un peu à la hâte dans la poussière, les toiles d'araignées, le froid, avec l'aide précieuse et enthousiaste des agents communaux ravis de cette nouveauté dans leur quotidien.
Afin de créer un engouement et de l'ambiance, il était demandé aux exposants de travailler aussi sur place devant leur chevalet, nous n'étions que trois à s'être investi, hélas, et croyez-moi, le masque anti-covid était pénible à supporter toute la journée !
Le côté un peu hétéroclite des exposants pouvait malgré tout présager un avenir intéressant pour d'autres expositions, malheureusement l'indifférence des élus ne provoqua pas un élan constructif, la jalousie et les guerres de clochers entre peintres laissa un parfum d'amertume en fin d'exposition. Peu de visiteurs, peu de contacts, peu d'encouragements, l'art n'est pas dans les habitudes des Lexoviens, enfin, pas l'art de qualité, l'art vulgaire est plus apprécié. Donc affaire à suivre...
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