dimanche 9 février 2025

 

   Samedi, pour être certain de ne pas trop me tromper dans les tons, je suis descendu dans Lisieux centre pour vérifier, parce que peindre de mémoire, c’est bien, c’est un bon exercice, mais il ne faut pas exagérer non plus… donc quelques corrections s’imposent.

Le plus intéressant dans la peinture au couteau telle que je la pratique, que ce soir en atelier ou en extérieur, c’est que tout n’est que suggestion avec le moins de précisions possibles. Pour les personnes qui parfois me regardent travailler ça fait un peu peur.

Avec ce tableau, ai-je fait une "œuvre d'art", je n'en sais rien et ce n'est pas mon ambition. Ai-je fait une "œuvre de l'esprit" selon la terminologie administrative, oui, c'est évident. Comme n'importe quel peintre je mets tout mon cœur à peindre et plus encore aujourd'hui puisque je peux me permettre de ne faire que ce que je veux et que ce qui me plaît.

J'avais noté toutes ces réflexions au cours de quelques séances de travail pour expliquer à mes lecteurs de l'époque l'attitude d'un peintre devant son chevalet, c'est-à-dire sa façon de peindre et un peu aussi sa philosophie. Et sur cette toile, les élucubrations contemporaines de l'art de faire du n'importe quoi avec beaucoup de rien du tout se sont cassé les dents à l'époque (période Covid), la contrepartie ayant été mon éviction, par les fonctionnaires en charge de l'art, de toute forme de manifestations artistiques à venir dans ma ville ! N'est-ce pas de la dictature ?







 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

 Vous ne verrez cette photo nulle part ailleurs, et pourtant elle existe ! Mais pour la comprendre et en saisir le sens il faut me suivre, c...