samedi 8 mars 2025

 

Déjà, en 1936, une sorte de ferveur se manifeste ici, non point par idolâtrie, ce serait vulgaire et sans intérêt, mais c’est cette Vierge au nid qui fascine, qui va droit au cœur de ceux, et sans doute surtout de celles, qui la regardent. Un mystère ! Je ne me lasse pas de l’admirer aujourd’hui, son message est pénétrant, elle irradie de bonté, ce dont le Monde a le plus besoin, après le pain et l’eau.

Alors un petit pèlerinage commence, sans tambour ni trompette, ni carillon de bronze. Les fleurs abondent au pied de la statue de buis, accompagnées de prières balbutiées maladroitement et sûrement plus nombreuses et sincères que si la houlette d’un ministre du culte les ordonnait.

Le latin des chants grégoriens de l’abbaye, de l’autre côté de la rivière, n’y voyait aucun mal !

 


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