dimanche 16 mars 2025

 Une photo rare et inédite...

Dépouillée de tout décor, presque nue, mais intacte, la chapelle de Raymond Dubois est sortie de la guerre, rien n'a été volé sous l'occupation.

Dans ce silence propice au recueillement, je vais vous dire une petite histoire, une véridique toute petite chose enfouie dans ma mémoire. 

Vous n’êtes pas sans avoir compris mon attachement à cette chapelle. Je vais donc vous faire une confidence. Dans la semi-pénombre, sous cet éclairage mystérieux voulu par le sculpteur, je ne viens pas pour prier, ça, je ne sais plus faire. Croire dans sa propre vie et celle de tous les autres n'est ce pas l’essentiel ?

Nous venions si souvent à pied, en famille, visiter ce lieu au cours de la promenade dominicale, même pendant la guerre, par espoir. Gravir le raidillon dans la poussette, au milieu des cailloux, quel exploit ! Et là, un jour, vers 1945, assise sans doute sur ce seul banc et me tenant sur ses genoux, une visiteuse, qui était une grande cantatrice me chanta :

 

On vient d’éteindre la lumière,

Bébé succombe à son sommeil.

Mais les joujoux très en colère,

Dans leur placard tiennent conseil. 

                                             

etc.


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