Hier, je vous parlais d'une probable et souhaitable mutation de l'impressionnisme en 2025, comme c'est une idée à la fois simple et compliquée, je vais vous faire chaque jour un copié-collé des pages que je viens de monter dans ma dernière brochure (qui n'est que la copie d'une de mes vidéos You tube), amusez-vous bien !
Toutes les pages qui suivent, que vous lirez ou pas, contiennent une somme de réflexions qu'il m'a été donné de faire au cours de toute une vie de peintre, presque 70 ans, palette sur le bras, pinceaux et brosses à la main. Sans aucun doute un aboutissement, mais sans être une remise en question. Ce que je vais écrire est le fruit d'une émotion créatrice, il appartient donc au lecteur de lire avec l'intention de comprendre et non de critiquer sans avoir analysé jusqu'au dernier mot.
Si la peinture de nos jours, en ce vingt et unième siècle naissant se confond totalement avec une notion artistique, ce qui est loin d'être systématiquement le cas, il n'en était pas de même dans les siècles passés où la profession de peintre en tableau relevait essentiellement de l'artisanat. Nous sommes entrés dans une époque de confusion qui exige de faire un long discours ampoulé pour décrire la plus insignifiante œuvre. Il faut donc être prudent et ne s'exprimer sur le sujet qu'à bon escient.
Il n'y a que deux attitudes qui dominent l'acte artistique pour lui-même : l'émotion et la sincérité, ce qui peut aussi se résumer par la sincérité de l'émotion, ce qui est beaucoup plus subtil et réel. Ceci étant posé, il en découle qu'une œuvre qui se veut artistique sans contenir ces deux principes ne possède que peu de qualité, voir même aucune, et dans cette situation négative l'œuvre accède à la nouvelle notion d'art contemporain.
Je ne peux pas m'exprimer ni m'expliquer sur le Perceptionnisme qui découle obligatoirement de l'Impressionnisme sans parler de l'art contemporain tel qu'il est devenu depuis quelques années.
Si l'art pictural a considérablement évolué au cours du vingtième siècle, ce qui est normal, les années de l'immédiat après guerre ont transformé l'art en général en une entreprise politico-financière dès 1946. Une idéologie destructrice sans commune mesure avec le Bauhaus de l'après 1918, qui était d'ailleurs déjà une dictature de l'art. En 1950, l'art contemporain se met en place aux Etats-Unis dans le but d'envahir principalement l'Europe, en détruisant l'art historique pour installer un art artificiel, politiquement correct, intégralement soumis aux spéculations financières. Je ne citerai personne évidemment par précaution, il n'empêche que cette manœuvre perverse a parfaitement réussie, acceptée et amplifiée par les différents responsables politiques de la culture et les conservateurs des musées.
Ceci étant dit, le Perceptionnisme n'est rien d'autre qu'un prolongement de l'Impressionnisme sans autre raison que l'expression de l'art positif du "beau", afin de combattre l'art négatif du "laid".
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