vendredi 14 février 2025

 

Analyse et critique

 

   Actuellement, je laisse le séchage se poursuivre encore un ou deux mois et ensuite, je verrai si je dois ajuster certains tons en glacis, mais je ne crois pas. Dans cette technique avec base de résines naturelles, il n'y a pas de vernis final.

 Je vous donne, ci-contre, la progression des trois étapes principales de l'exécution.

 Cette image représente la mise en place d'un sujet typiquement impressionniste puisqu'il s'agit de saisir le jeu de lumière à contre-jour d'un paysage. Ici, c'est l'arboretum de Lisieux côté Nord.                       Comme beaucoup de peintres impressionnistes, j'organise ma surface selon des règles précises, je sais que pour l'amateur ceci n'a aucune importance, mais croyez-moi beaucoup de peintres savaient parfaitement ce que cela voulait dire, de Monet à Utrillo et tant d'autres ! 

   Si vous pouvez, essayez de trouver les trois lignes principales de cette construction sur ma toile. Ce premier état est la mise en place rapide du dessin, à grands traits et une première distribution des valeurs d'ombre et de lumière. Il faut être rapide dans l'exécution puisque c'est le seul moyen de saisir l'instant de vérité de ce que doit représenter la toile finie. Utilisation de deux couleurs : rouge indien et jaune de cadmium clair, couleurs à l'huile largement diluées à l'essence de térébenthine, pinceau souple. La toile de lin étant enduite de Gesso le séchage de cette première ébauche est suffisamment rapide pour continuer immédiatement la séance sans risque.

 



Les jus sont toujours appliqués avec un pinceau rond, genre pinceau japonais en martre

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