Deux remarques, cependant, concernant uniquement ma manière de travailler. La première "ossature " reste toujours visible, elle le sera d'ailleurs même le tableau terminé. Et surtout, je n'utilise pas mes couleurs telles qu'elles sortent du tube, je leur adjoins une charge plus ou moins dosée de résines dures et tendres dont le but est d'obtenir des pâtes de natures identiques permettant le travail sur la toile sans risque d'embus et en conservant toujours un aspect satiné-mat. Je ne peins plus de toiles brillantes. J'explique tout de cette méthode dans les pages de mon site.
Les couleurs à l'huile dont j'ai déjà donné tous les détails sont soit utilisées pures soit en mélange sur la palette, et vous voyez bien que le nombre de mes couleurs utilisées pour cette toile est réduit, quelques tubes pas plus.
Mes toiles sont toujours construites sous le premier tracé du dessin pour assurer une bonne mise en place de l'ensemble du sujet à peindre.
Donc j'ai mis en gris la toile représentant l'arboretum de Lisieux pour vous expliquer. Essayez de voir toutes les lignes en rouge, elles organisent la surface et permettent de situer les principaux éléments en les équilibrant. Exemple : la ligne de base (qui pourrait être la ligne d'horizon) passe par la jonction des courbes au tiers de la toile. Beaucoup de peintres utilisent ce genre de tracé même inconsciemment, par habitude ou même en ayant l'œil des bonnes proportions. C'est tout bête, fort simple et cela donne, principalement en paysage, il faut le dire, un sentiment d'équilibre dans n'importe quel motif à peindre.
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