vendredi 4 avril 2025

 

Vous aimez la peinture artistique, vous aimez aussi l'Impressionnisme !

Cette grande aventure des artistes-peintres de la fin du XIXe siècle commence vers 1860 pour s'achever après la Première Guerre mondiale.

Cependant, le mouvement impressionniste va marquer beaucoup d'artistes jusqu'à aujourd'hui.

Faut-il continuer à peindre de la même manière de nos jours ? Personne ne peut l'interdire, pourtant, il est possible d'évoluer, car depuis cette époque trop de nouveaux courants artistiques, ou pas, se sont littéralement engouffrés dans cette brèche ouverte face à l'emprise académique.

Il est certain que tout s'essouffle dans l'art, et même l'art contemporain bat de l'aile, il semblerait qu'un retour vers plus d'émotion, plus de sincérité, commence à émerger, lentement.

 

Ce préambule, historiquement bien réel, me permet de vous expliquer mon principe applicable à notre époque : Rester dans la tendance Impressionniste pour peindre, en essayant d'aller un peu plus loin, en toute modestie !

Donc, je vais exposer mon idée, qui n'est pas une méthode, ce qui n'aurait aucun sens, mais plus simplement une évolution logique : le Perceptionnisme !

Au départ le perceptionnisme ne s'exprime que par une attitude philosophique dont il faut extraire ce qui s'applique essentiellement à la peinture artistique, sinon on peut se perdre dans l'inutile :

 "On peut simplement dire que le perceptionnisme est une idée d'après laquelle l'esprit, dans l'acte de percevoir, a une conscience immédiate et par conséquent véridique de la présence d'une réalité extérieure à lui. "

Concrètement, ceci est exactement l'émotion d'un peintre derrière son chevalet devant son sujet, une attitude humble, éloignée des calculs obscurs contemporains, et son rôle est d'établir, par son travail, la connivence possible entre lui et les spectateurs de son tableau (fini ou en cours d'exécution), et là, ça devient plus compliqué.

 

mercredi 2 avril 2025

 

Toutes les écoles d'art n'enseignent pas le dessin d'après modèle, ce n'est pas simple à organiser, surtout depuis les événements de 1968 qui ont modifié tant de notions dans l'art, et surtout dans les cours d'académie, l'art abstrait devenant la priorité. Aujourd'hui ce doit être encore plus complexe, pour ne pas dire impossible. Il reste le travail en atelier.

Je suivais ces cours privés d'écoles d'art pendant des années, étudier les antiques d'après des reproductions en plâtre était le principe habituel, et plus rare et plus difficile était l'admission dans le cours de modèle vivant.

Dessiner un nu, de femme ou d'homme, est la plus enrichissante expérience pour apprendre l'art du dessin. Toute étude se fait au fusain, à la craie d'art, au pastel, à la mine de plomb, enfin avec tout ce qui permet de travailler vite, car un modèle vivant ne peut poser pendant des heures. Je me suis habitué à faire des dessins rapides, croquis sans détails, étude des proportions, rapport de mouvement aussi.

Pour ce genre de recherche, il faut travailler sur papier grand format, genre raisin 50 x 65 cm, sinon le geste est étriqué et le résultat sans ampleur. Et l'essentiel est de saisir l'essentiel, non pas le petit grain de beauté sur le bout du nez, mais appréhender l'enveloppe charnelle qui d'un seul coup va traduire l'émotion devant le modèle. Les baigneuses Cézanne en sont l'exemple.

 

mardi 1 avril 2025

 Toute cette inépuisable série de mes petites nanas (qualifiée de pornographie lors de ma dernière exposition à Lisieux !!!) portait un titre "Les filles de la plage", un petit clin d'œil pour leur attitude dénudée sur des galets.

Je ne vais pas vous les montrer toutes, ce serait fatiguant... 

Pourtant, spécialement, aujourd'hui, vous verrez la dernière qui un jour d'été était venue s'échouer sur un de mes galets. Une belle nageuse au crawl envoûtant, dont le chant... chut ! C'est fini, je ne veux plus partir en voyage...



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